Marine Le Pen se rend à un meeting à Noirmoutiers. Au petit petit-déjeuner, elle prend un croissant et un café noir, selon la plus pure tradition française. L'un de ses militants, venu pour récupérer un autographe, l'invective en arguant qu'elle aurait dû préférer un verre de lait, boisson plus conforme à son idéologie (car le café, en plus d'être noir, jaunit les dents).
Alors qu'elle s'apprête à rétorquer, son admirateur sort un sabre et lui tranche les deux mains !
"C'est malin, retorque-t-elle, comment je vais pouvoir signer votre autographe, si je ne peux plus tenir un stylo ?"
L'explication de ce comble se trouve dans le nom de Marine Le Pen (Pen signifie stylo en anglais)
Lorsque mon chien aboie, je ne sais pas s'il me demande à manger ou s'il se plaint que notre consumérisme outrancier et notre conception de l'altérité comme une Nature à laquelle nous n'appartenons pas le voue à n'être toujours qu'un simple compagnon, condition étouffant ce qui pourrait être le désir d'une individualité libérée.
J'ai oublié de lui donner des croquettes depuis deux jours, il me mord les mollets. Mais la douleur ne répond pas à ma question...
Un employé du service marketing va voir ses voisines d'open space à la pause. D'humeur charmeuse, il prépare sa meilleure réplique.
Il souffle. Se prépare.
Se lance.
"Salut les gonzesses, vous auriez pas une petite fringale ? Je sais pas vous mais je sens gourmand aujourd'hui, je me ferais bien un petit gâteau monté au lait maternel ! Je pourrais l'extraire de mes mains... Si vous voyez ce que je veux dire !"
Sûr de son effet, il leur lance un clin d'œil appuyé puis s'éloigne en zoukant.
"Sacré Dominique !" s'esclaffe Christelle.