Un homme est posé tranquille dans son jardin quand son voisin l'accoste :
- "Thierry, les branches de ton pommier dépassent dans mon jardin..." (à lire avec un accent un peu nasillard)
- "Oh aller Daniel ! Elles ne dépassent que de quelques centimètres !"
- "Donc c'est dans mon jardin, cinq centimètres c'est cinq centimètres..."
- "C'EST CE QUE T'AS DIS À TA FEMME AVANT QU'ELLE DEMANDE LE DIVORCE, DANIEL !?"
Dictionnaire d'humour de Jean Débonnaire
Extrait
Lettre S:
Selfie : suite à l’affaire Griveaux, je vends le selfie de : » Jules César avec la Gaule », prix pas en dessous de 50 000 sesterces . Annonce parue sur le site : « avoir-la-gaule ». PS : j’ai eu les images grâce au meilleur ennemi du grand Jules que j’ai « Pompée ».
Un belge, qui aime les bonbons, se voit confier une mission de la plus haute importance :
- Monsieur, vous devez garder cette valise !
Tout en mangeant ses bonbons, le belge demande :
- Une valise, mais pourquoi faire, une fois ?
- Ce n'est pas une valise comme les autres.
- Ah bon ?
- Oui. Il s'agit la de la valise nucléaire.
- Ah, c'est bien, mais moi j'en ai pas besoin, hein, de la valise nuclémachin. J'veux pas partir en voyage !
- Oui monsieur, mais nous vous la confions car, nous savons, qu'avec vous, elle sera entre de bonnes mains.
- Aah, d'accord. J'espère que c'est de la qualité les, nucléaires là, car moi je préfère les Samsonite® !
- Faites très attention. Ne la quittez pas des yeux. Cette valise ne doit pas être volée, ou quoi que ce soit ! Ai-je bien été clair ?
- Ouais. Répond le belge en mangeant ses cochonneries.
- De plus, nous vous confions cette clé, qui permet de fermer la valise.
- D'accord, pour pas la perdre, j'ferais des doubles chez Clé Minute, une fois ! Allez, salut.
Et le belge s'en va avec la valise, et la clé dans la poche, tout en mangeant ses Haribo®.
Le lendemain, le belge revient.
- Mais, monsieur, ou avez-vous mis la valise ?
- Ah, alors cette nuit, deux types habillés en noir, avec une cagoule, ont pris la valise ! C'est que ça doit être de la marque, Nucléaire, une fois ! Malheureusement, ils ont aussi pris la clé, et tout les doubles que j'ai fait aussi... Heureusement, ils ont pas volé mes bonbons !
C'est l'histoire d'un mec assez pauvre, qui enchaîne les petits boulots et vit dans un minuscule studio à Paris. Un jour, il tombe sur une annonce dans le journal : "Devenez testeur de médicaments pour 3000 € par mois !"
Ni une ni deux, il rédige une lettre de motivation, met à jour son CV, et envoie le tout. Trois jours plus tard, un courrier arrive dans sa boîte aux lettres. C'est le laboratoire, qui le convoque à un entretien d'embauche. Tout content, il met son plus beau costume et s'y rend.
Une fois arrivé sur place, il s'adresse à l'accueil, qui lui indique la salle où il doit attendre. Du coup il attend. Dix minutes. Vingt minutes. Trente minutes. Une heure. Deux heures. Quatre heures. Six heures. Cela l'énerve de plus en plus, mais il veut tellement ce job qu'il prend son mal en patience.
Au bout de sept heures d'attente, le directeur sort de son bureau, le voit et lui dit : "Ah au fait, vous êtes embauché". Puis il referme la porte. Sans trop comprendre, notre protagoniste rentre tout de même satisfait chez lui.
Le lundi suivant, il reçoit un colis avec une boîte de pilules, et un mot avec écrit : "Prenez-les toutes sauf une." Il s'éxécute.
Le lendemain, même chose, avec exactement le même mot. Il trouve ça un peu bizarre, mais il obtempère.
Rebelote le mercredi. Et le jeudi. Et le vendredi.
Le samedi, il reçoit encore la même boîte, mais cette fois-ci il est écrit sur le mot : "Prenez-les toutes sauf quatre." N'étant plus à ça près, il suit l'instruction. Et le lendemain matin, il se réveille avec un mal de tête fulgurant, une diarrhée terrible et une nausée comme jamais il n'en a eue. Ce qui le conduit à passer tout son dimanche à agoniser au lit.
Lundi, deuxième semaine. Cela va beaucoup mieux, il peut reprendre le "travail". Le rituel recommence, chaque jour il doit prendre toutes les pilules sauf une. Il n'a toujours aucune idée de ce que c'est, mais il n'est pas inquiet pour l'instant.
Vient le deuxième samedi, et cette fois le mot dit "Prenez-les toutes sauf huit". Plus rien ne l'étonne de toute façon, donc il le fait. Et le lendemain matin, il se réveille dans un état deux fois pire que la semaine précédente. Il passe à nouveau son dimanche au lit, persuadé que cette fois il va y rester.
Le calvaire continue pendant encore six semaines, et chaque samedi notre héros doit prendre quatre pilules de moins que le samedi précédent. Chaque dimanche devient de plus en plus invivable. Heureusement, les boîtes de pilules n'ayant pas une capacité infinie, vient un samedi où il n'y a plus de pilules à prendre ! Ce jour-là, il reçoit un courrier l'invitant à se rendre au laboratoire pour faire un rapport de ces huit semaines de test.
Cette fois-ci le directeur ne le fait pas attendre, et il entre directement à son bureau.
"- Asseyez-vous.
- Merci.
- Alors, avez-vous fait tout ce qui vous a été demandé ?
- Oui monsieur le directeur. A la lettre.
- Et quels en ont été les résultats ?"
Il lui explique alors tout ce qui s'est passé. Le directeur note tout scrupuleusement.
"- Très bien. Vous avez bien mérité vos vacances, vous serez recontacté dans deux semaines pour le prochain test.
- Merci monsieur le directeur. Mais dites-moi...
- Oui ?
- C'était quoi au juste, ces pilules ? Et pourquoi fallait-il que j'en laisse une chaque jour ? Et surtout, pourquoi quatre le premier samedi, huit le deuxième, etc...?"
Le directeur sourit.
"- Vous vous souvenez, quand je vous ai fait attendre sept heures pour l'entretien d'embauche, et qu'il n'a même pas eu lieu ?
- Ah ça oui, je m'en souviens.
- Eh bien..."
Ah merde, c'était censé être une "blague courte" ? Bon ben tant pis, je la termine pas.